Votre corps de future maman est soumis à d’énormes bouleversements durant la grossesse. Des bouleversements souvent à l’origine d’inconvénients majeurs mais ils vous exposent aussi à un risque non négligeable de dépression.
Bien heureusement, des solutions existent pour traverser ce cap parfois bien difficile.
Comprendre la dépression nerveuse de la future maman
Avant de chercher à résoudre un problème, il convient en effet d’en comprendre la cause et le fonctionnement. La dépression peut toucher la future maman à tout moment durant sa grossesse mais aussi juste après l’accouchement.
Dans un premier temps, la dépression prénatale apparaît de manière souvent insidieuse: une fatigue excessive s’installe, un coup de blues prend le relais et semble s’accrocher, les nausées ressenties peuvent être plus fortes que la normale, une perte de poids peut également être constatée.
Le problème n’est pas simple à évoquer car il s’agit majoritairement de symptômes que l’on rencontre régulièrement pendant une grossesse. C’est avant tout leur intensité et leur durée qui doivent alerter.
Dans un second temps, nous évoquerons la dépression post-partum que beaucoup de mères connaissent après l’accouchement. Cette dernière diffère d’un simple baby blues. Elle apparaît souvent dans l’année qui suit l’arrivée de bébé et s’accompagne d’un épuisement général avec de grandes difficultés à reprendre sa vie en main.
Jusqu’où peut mener une dépression de la femme enceinte ou/et de la jeune maman ?
Outre les symptômes précités, la future ou jeune maman doute en permanence sur ses capacités à être une bonne mère. Elle doute également d’avoir fait le bon choix en décidant d’avoir un bébé.
Une anxiété généralisée peut s’installer conduisant à une certaine agressivité envers le père, vers des troubles du sommeil et de la concentration et une dépression sévère à long terme.
Comment s’en sortir ?
La première chose à faire est d’en parler.
Nous vivons dans une époque où ce sujet n’est plus tabou. Les gynécologues, médecins généralistes, psychologues, sage-femmes sont sensibilisés à la question et peuvent proposer un accompagnement efficace de la maman.
Cet accompagnement peut revêtir bien des formes: une aide pour dormir, un recadrage alimentaire, un traitement médical ou quelques consultations avec un psychologue…
De votre côté, vous pouvez également prendre les choses en main. Vous savez ce que vous traversez, vous savez que c’est majoritairement hormonal et naturel, et plus que tout, vous savez que c’est temporaire.
Alors que faire ? Plusieurs choses. A commencer par relativiser. Les avantages de la pensée positive sont nombreux et peut vous aider à surmonter ces moments de doutes et de découragement. Pensez à booster votre vie sociale également, être bien entourée et se changer les idées est une habitude salutaire.
Ensuite, apprenez dès à présent à lâcher prise. Acceptez que ce qui se passe est naturel et que les choses ne peuvent pas être parfaites.
Enfin, vous pouvez entamer un travail personnel et chercher des causes à votre dépression autres que votre grossesse. En effet, ce cap important pour une femme fait parfois remonter des traumatismes ou blessures refoulées.
Il est peut-être temps de faire la paix avec votre passé pour mieux préparer l’avenir avec votre famille.