Plusieurs études scientifiques ont mis en évidence l’importance de l’alimentation sur la fertilité, qu’elle soit masculine ou féminine. En effet, selon les aliments que nous consommons, celle-ci serait ainsi plus ou moins optimisée (ou carrément amoindrie). Le point sur ces produits alimentaires à bannir ou à privilégier lorsque l’on souhaite devenir parents…
Un régime alimentaire pour booster sa fertilité
Un régime alimentaire particulier permettrait, d’après les chercheurs, d’augmenter ses chances d’avoir un enfant. Les aliments préconisés : les céréales complètes, les légumes et légumes secs (notamment les lentilles), les fibres, les fruits rouges et le chocolat noir. Les graisses participent également à maintenir une bonne fertilité, mais à condition de manger du « bon gras », c’est-à-dire des graisses polyinsaturées contenant des oméga-3 et des oméga-6. Les huiles végétales comme l’huile d’olive, de colza et de noix sont donc à privilégier, tout comme les poissons gras (saumon, hareng, maquereau, sardine…). Enfin, la vitamine B9 (connue également sous l’appellation d’acide folique), essentielle pour un organisme en pleine forme, l’est encore plus pour toute maman envisageant d’avoir un enfant, puisqu’elle lutte contre les potentiels risques de fausse-couche. Cette vitamine est présente dans la moule, la châtaigne, le cresson, la mâche, l’épinard, l’asperge, le brocolis, le chou de Bruxelles…
Les aliments à éviter impérativement
Très en vogue actuellement, les produits laitiers allégés sont pourtant de faux-amis de la fertilité, car ces alliés de la minceur ne sont pas du tout des alliés de la grossesse. Pourquoi ? Parce que les yaourts et autres laitages à 0% sont pauvres en graisses, une carence alimentaire propice à des troubles de l’ovulation (alors que les laitages entiers protègent davantage contre cette infertilité ovulaire). Les sucres rapides sont aussi à exclure, et donc par extension tous les aliments à indice glycémique élevé augmentant rapidement le taux de glucides dans le sang (comme les sucreries, les sodas et plus généralement tous les produits à base de sucre raffiné), car ils sont nocifs pour la fertilité (c’est pourquoi on préconise une alimentation riche en fibres, ces substances ralentissant l’assimilation des sucres par l’organisme).
Du côté des hommes
Les femmes ne sont pas les seules à devoir faire des concessions alimentaires ! En effet, l’alimentation peut aussi avoir une influence sur la qualité des spermatozoïdes. Ainsi, une étude récente a prouvé qu’une consommation quotidienne riche en viandes fabriquées industriellement (comme les salaisons et divers produits charcutiers comme les saucisses) amoindrissait la qualité du sperme (environ 1/3 en moins de spermatozoïdes normaux !). Pour l’améliorer, certains aliments seraient donc à privilégier, comme ceux riches en anti-oxydants (et notamment ceux cumulant bêta-carotène et vitamine E, qui accroissent la performance et l’efficacité des spermatozoïdes) : baies, céréales complètes, épinards, chou, brocolis, potiron, carotte, abricot, orange, mangue, amandes, saumon, crustacés... Quant aux viennoiseries et autres aliments riches en beurre et/ou en huile de palme (comme les chips), ils sont impérativement à proscrire.
L’alimentation est donc primordiale (autant d’ailleurs pour les hommes que pour les femmes) lorsqu’on envisage d’avoir un bébé, puisque consommer de mauvais aliments peuvent entraîner une infertilité. Pour mettre toutes les chances de son côté, il est donc conseillé de privilégier des produits sains et équilibrés, et ce, bien avant d’attendre un enfant !