Soirée trop arrosée un week-end, repas de retrouvailles familiales ou tout simplement craquage lors d’un pot de départ ou devant la télévision… même en suivant un régime strict, il arrive de faire un écart. Pour le rattraper, il faut rester… modéré(e) dans la réaction !
Rattraper un écart de régime doit se faire de manière équilibrée
Le principal piège à éviter est de s’en vouloir et d’opter pour l’une des deux réactions suivantes: se dire que l’on a tout compromis et donc mettre un terme à son régime, ou tout s’interdire au point d’arrêter de manger de 24h à plusieurs jours… La privation n’est pas une solution et offre une vision négative d’un régime amincissant sain, sensé faire du bien dans la vie. Le rattrapage ne doit pas être une punition.
Si un écart est fait, le mieux est de le gérer tranquillement en reprenant tout simplement son rythme de croisière dès que possible. Ni plus… ni moins, afin d’éviter de craquer de nouveau dès que l’occasion se représente.
Apprendre de son écart alimentaire
S’agissait-il d’alcool en excès ? D’une tablette de chocolat ? D’un plat familial ou festif auquel on ne peut pas résister ?
Identifier ce qui provoque l’écart (si ce dernier n’était pas anticipé en tout cas) va permettre de mieux se connaître et de sentir venir en avance les éléments déclencheurs d’une telle situation.
Que faire, une fois que l’on sait ce qui nous pousse à sortir du régime? S’il s’agit d’un fort levier psychologique, à la limite du comportement boulimique par exemple, consulter un spécialiste peut véritablement aider. S’il s’agit d’un manque d’aliments gras, le passage à un régime cétogène sera sûrement efficace.
On peut aussi repenser son régime pour arrondir les angles. Par exemple, s’offrir un carré de chocolat de temps à autres plutôt que de craquer pour toute une tablette sans contrôle.
En cas de gros sentiment de culpabilité, mieux vaut compenser avec une bonne séance de sport où l’on se défoule que de s’isoler et de se priver de nourriture pour se ratrapper.
L’autre approche : opter pour un régime avec « cheat day »
Si à chaque lendemain de craquage, la perte de poids semble aussi menacée que la motivation générale (voire compromise par une prise de poids régulière à force d’écarts répétés), il est sûrement temps de s’orienter vers un type de régime qui autorise et promeut ce que l’on appelle les « cheat days » ou « cheat meals ».
Par exemple, le régime « low carb » préconise de s’autoriser tout ce que l’on veut le temps d’une journée dans la semaine. C’est même quasi obligatoire pour les femmes, afin qu’elles ne menacent pas leurs cycles hormonaux.
Ainsi, une fois par semaine, on peut s’autoriser une sortie entre amis, un bon déjeuner, une livraison de pizza ou cette glace qui nous fait de l’oeil.
Cela aide à mieux gérer le régime le reste de la semaine. Les « cheat meals » (repas de triche, en français) sont parfois greffés à une diète célèbre lorsque l’on fait est sportif en parallèle. C’est le cas du régime Thonon par exemple.