Etre végétarien peut poser des problèmes vis à vis de certaines gastronomies. En effet, tous les pays n’ont pas le même regard vis à vis du végétarisme.
Trouver un régime végétarien japonais n’est pas si aisé car la viande est toujours présente d’une façon ou d’une autre.
Une gastronomie adaptée aux végétariens ?
Le Japon est un pays où la consommation de viande est assez rare, hormis le poisson que l’on trouve presque partout même là où on ne le pense pas. Depuis l’occidentalisation du pays suite à la Seconde Guerre Mondiale, la consommation de viande est liée à la modernité et le végétarisme aux traditions bouddhistes.
Il est donc assez difficile de trouver des plats japonais végétariens car même les plats sans viande sont généralement cuits dans le fameux bouillon dashi à base de bonite séchée.
L’un des principal régime japonais pour végétarien, mondialement connu est celui d’Okinawa.
Idée de repas japonais et végétarien
Comme dit précédemment, même les plats sans viande peuvent contenir des traces animales à cause des bouillons de cuisson ou dans certaines gélatine. Malgré tout, des alternatives existent, on peut changer pour des bouillons de légumes, le goût sera un peu différent mais pas de mauvaise surprise et prendre du agar-agar à la place de gélatine animale.
Pour les âmes de cuisiniers, le plus simple est de faire la cuisine soi-même en choisissant des produits frais et bio. Dans les restaurants, il est difficile trouver un menu adapté.
Pour de plus amples conseils de nombreuses recettes existent sur internet telles que des poêlées de tofu au shiitake et pousses de soja au mirin et sauce de soja, ou alors des tsukemono au radis, des tempura aux 10 légumes, des haricots verts sauce miso aux noix, des nouilles soba-aubergine, des ume onigiri, de la soupe de soba et au chou, des okonomiyaki fourrés aux légumes, du potiron-miso ou bien des maki, des sushis ou des california au concombre, poivron, avocat ou au fromage frais.
Pour faire simple, les piliers des recettes végé japonaises sont les légumes, le soja, les algues et le tofu. On peut les combiner et les cuisiner, sous toutes leurs formes et types de cuissons.
Ne pas oublier la présence du riz, élément indispensable en accompagnement ou pour la préparation de plats principaux.
Il est tout de même assez compliqué de trouver des légumes japonais comme les kabocha (sorte de potimarron, aussi bon salé que sucré), les satsuma-imo (une patate douce fondante et délicieuse en purée ou grillée), les daikon (des radis croquants et juteux, à manger cru comme cuit), les azuki ( des haricots rouges farineux pour les desserts essentiellement comme les dorayaki) ou les différents types de champignons (shiitake, shimeji ou enoki) et d’algues (nori, wakame ou kombu), dans les magasins de grande ou petite distribution, privilégiez les magasins spécialisés généralement situés dans les grandes villes.
Une précaution tout de même pendant la grossesse, il convient de demander conseil à un médecin ou un nutritionniste pour éviter les carences et de la fatigue.
Le régime Okinawa
Populaire grâce à ses nombreux bienfaits, le régime japonais venu de cette île ensoleillée, est plutôt semi-végétarien car il implique la consommation de poisson.
Toutefois, il peut être remplacé par d’autres aliments aux propriétés semblables notamment pour l’apport en Oméga 3 comme l’huile de colza, les graines de lin, de chia, le chou kale ou les épinards.
Il repose sur des principes tels que sortir de table avec un estomac rempli à 80%, cela peut être un inconvénients pour ceux qui aiment manger, de plus il faut consommer des petites portions de différents plats. Cela diversifie les apports nutritifs, les vitamines et les nutriments.
Ce régime repose sur la consommation de fruits et de légumes (cuits à basse température et limite croquants) et notamment sur le mariage des couleurs, laissant libre cours à l’imagination.
Par exemple, mélanger du riz noir de Camargue, des haricots rouges, saupoudrez de noisettes broyées et de dés de poivrons, assaisonnés avec de l’huile d’olive, du soja et de tamari. Ou bien, le champuru, c’est à dire du tofu, des légumes de saison et du melon amer.
Au final, être végétarien ou vegan et vouloir manger japonais n’est pas chose facile. Il est recommandé de partir d’un menu classique et de le modifier en substituant la viande par des aliments non carnés. Les recettes maison sont donc la meilleure façon de goûter à la gastronomie japonaise.