Les wagashis sont des desserts traditionnels japonais très sains. Ils contiennent généralement entre 50 et 150 calories pour 100 grammes, un indice de nutrition qui varie en fonction du type de wagashi que l’on consomme. Cette friandise est de plus en plus populaire auprès de la population occidentale en raison des avantages diététiques qu’elle offre notamment aux personnes qui suivent un régime alimentaire amaigrissant ou de celles qui se déclarent vegans.
La valeur nutritionnelle des wagashis
Le terme wagashis peut être utilisé pour une multitude de dessert japonais. La valeur nutritionnelle de chaque variété est donc différente. Par exemple, le karukan qui est fabriqué à partir d’une pâte de haricots rouges ne contient que 53 calories pour une portion de 23 grammes, dont 12,6 grammes de glucide, alors que le custard doriyaki qui est un gâteau plus grand (environ 75 grammes pour une portion individuelle) contient 162 kcal avec 32g de glucide.
Que contiennent les wagashis ?
La spécificité des wagashis, c’est qu’ils ne sont élaborés qu’avec des ingrédients d’origine végétale. Les principaux sont le sucre de canne, les haricots rouges (les azukis), la pâte de haricot (anko), la farine de riz ou de blé et pour la fabrication des gelées, le kudzu et l’agar-agar.
En plus de prendre en compte le type des ingrédients pour classifier les wagashis, les fabricants considèrent également la contenance en eau : les namagashis (au moins 40 % d’eau), les han-namagashis (entre 10 et 40 % d’eau) et enfin les higashis (moins de 10 % d’eau).
Quels sont les types de wagashis ?
On peut classifier les wagashis en 7 grandes catégories : – Les gelées (yokan) – Les sucreries (dagashi) – Les pains cuits à la vapeur (manju) – Les gâteaux à base de pâte de riz (mochigashi et les yatsuhashi) – Les gâteaux à base de gaufre (yakigashi) – Les gâteaux cuits ou frits (amanatto ou senbei) – Et enfin les gâteaux qui mélangent diverses recettes comme l’an-mitsu ou le zenzai.
Élaborer soi-même des wagashis n’est pas un exercice facile. Trouver les points d’équilibre entre les saveurs et les couleurs d’ingrédients aussi variés que les céréales, les fruits et les légumes exige d’y consacrer beaucoup plus de temps que lorsque l’on prépare des pâtisseries occidentales. Les wagashis sont en effet des mets légers, digestes, goûteux et très esthétiques.
L’origine des wagashis
Les wagashis font partie de la gastronomie japonaise depuis longtemps. Ils seraient apparus sous le nom de kuzumochi dans la région du Kanto (Tokyo) à l’époque Muromachi (1336 –1573). Tout en conservant sa spécificité de friandise, ce gâteau a ensuite évolué en s’adaptant aux goûts régionaux tel le warabimochi dans le Kansaï.
La coutume veut que l’on consomme les wagashis lors de la cérémonie du thé. Il faut préciser que le terme de wagashi est également utilisé en Afrique pour évoquer un fromage frais traditionnel qui n’a cependant rien à voir avec les pâtisseries asiatiques évoquées ici.