Quand on le voit, on hésite entre une grosse poire bosselée et une pomme aux allures de citron. Ni l’un ni l’autre, le coing est un fruit bien à part. Connu et apprécié depuis l’Antiquité pour son parfum, ce fruit est à bien des égards intéressant sur le plan nutritionnel. Sa teneur en glucide est peu élevée et donc peu calorique, mais sa préparation nécessite souvent des ajouts de sucre ou de miel. C’est donc sur ce point qu’il faut porter toute sa vigilance si l’on suit un programme minceur.
Un fruit qui regorge de bienfaits pour la santé
Le coing est globalement un fruit pauvre en glucides et pauvre en graisses. De ce fait, l’apport énergétique du coing reste très modéré : 28 kcal ( soit 117 kJoules) pour 100 g. En revanche, c’est une mine d’oligo-élements, de minéraux et de vitamines, particulièrement en vitamines C. Rappelons quand même que le fruit se consomme toujours cuit, il ne reste donc que peu de vitamines après cuisson. Ces actions régulatrices au niveau de l’intestin proviennent en grande partie de sa richesse en fibres. C’est donc le transit intestinal qui s’en trouve considérablement amélioré. Enfin, le coing favorise la baisse du taux de cholestérol et l’absorption de graisses en raison du taux élevé de pectines, de tanin et de fibres.
Un coin de sucré
Pour corriger l’acidité et la prédominance des parfums, le sucre s’impose dans certaines recettes. Ce sont bel et bien les confitures, les pâtes de fruits de coing ou certaines tartes qui peuvent compromettre un régime minceur. A titre d’exemple, la pâte de fruits contient 217 kcal pour 100 g et la marmelade de coings près de 240 kcal. Sachez toutefois qu’il existe de nombreuses préparations allégées à privilégier dans le cadre d’un régime, notamment les compotes et certains cakes.
Aux arômes retrouvés
Certaines recettes à base de coings ne nécessitent pas l’ajout de sucre. Il s’agit avant tout de tirer de ce fruit le maximum de son parfum subtil. Une petite quantité suffira à mettre en valeur une viande ou une sauce. Vous pouvez concocter un tajine d’agneau aux coings, très apprécié dans les pays du Maghreb. Le millefeuille aux coings et au chèvre ou encore le canard confit aux coings et aux navets sont autant de plats étonnants et équilibrés. Ce fruit peut aussi servir à élaborer ce qu’on appelle un aïgo de coundoun, c’est-à-dire une eau de coing. A goûter avec modération !
Conclusion
En résumé, le coing, qui se consomme toujours cuit, n’est pas du tout calorique. Ce sont les associations ou les recettes qui augmentent l’indice glycémique global. Contrairement aux idées reçues, le coing s’accommode bien avec des plats salés et ravira vos papilles en plus de vous apporter une source de bien-être.