Fortement présents dans notre alimentation quotidienne, les sucres ont pris une proportion sans cesse croissante dans notre vie.
Chaque année, 35 kg de sucre sont consommés en moyenne par habitant en France sous diverses aspects : liquide ou solide, blanc ou roux, raffiné ou brut, édulcorant, saccharose etc. cependant, excepté les édulcorants qui sont des substituants du saccharose, le sucre lui-même se présente globalement sous deux formes ; raffiné ou naturel.
Cette seule distinction suffit à expliquer qu’il existe des différences entre les deux sucres, différences qui peuvent se présenter au niveau de la texture, de la composition et de l’assimilation par l’organisme.
Sucre raffiné et naturel : une différence de composition.
On distingue le sucre blanc de table et la cassonade qui sont des produits raffinés, la cassonade ayant été recolorée. A l’opposé, on a le sucre complet, le sucre roux ou le sucre blanc issu de la betterave sucrière qui sont des sucres non raffinés. S’ Ils sont tous constitués de saccharose, une molécule constituée de 50% de fructose et de 50% de glucose, les sucres raffinés sont du saccharose presque pur à 100%.
Ils passent par des procédés complexes pour arriver à cet état, procédés pouvant d’une part impliquer une pléthore de produits chimiques et d’additifs et d’autre part retirer tous les pigments et vitamines alors qu’en revanche les sucres naturels sont des produits moins transformé qui contiennent aussi de la mélasse, source de vitamines et minéraux même si la teneur reste très faible.
Sucre naturel et sucre raffiné : une différence de texture et d’assimilation par l’organisme.
En raison du processus de fabrication, les pigments du sucre roux sont détruits, laissant place à un sucre blanc raffiné. Le sucre bio par contre est soit blanc lorsque issu de la betterave, soit brun ou roux. Au niveau des apports caloriques, les sucres blancs et roux sont équivalents. La texture est le premier indice pour détecter un sucre non raffiné.
Toutefois, certains sucres roux sont simplement des sucres blancs caramélisés. D’où l’étiquette « caramel » à laquelle il faut faire très attention. Les composants du saccharose sont par ailleurs assimilés de deux façons par le corps.
Le fructose est décomposé au niveau du foie pendant que le glucose est décomposé dans l’estomac grâce à la libération d’insuline dans le sang. Les nutriments qui accompagnent le sucre bio aident à réguler et ralentir la décomposition du sucre, maintenant les niveaux de sucre dans le sang à des niveaux acceptables.
Cela permet au corps de ne pas surchauffer pour le décomposer et éviter les niveaux élevés de sucres et de d’insuline dans le sang engendrés par le sucre blanc.
Les faux sucres : alternatives au sucre ?
Le sucre blanc n’est pas différent du sucre bio à un niveau moléculaire. Même naturels, ils sont tous dangereux pour la santé avec des effets néfastes tels que l’obésité, le diabète, etc.
La solution consiste à limiter son apport de sucre. Les diabétiques ou tous ceux qui envisagent se passer progressivement de l’addiction au saccharose peuvent opter pour les édulcorants comme l’aspartame ou le stévia même si ce dernier est plus convenable car naturel dans l’idéal et issu d’une plante.
Les édulcorants sont des faux sucres avec un pouvoir sucrant 200 à 300 fois plus important que celui du sucre. Ils permettent d’avoir la saveur mais pas les calories du sucre.