Le surpoids et l’obésité se traduisent par un excès de tissus adipeux. Ils sont définis par l’indice de masse corporelle d’une personne (poids/(taille x taille). Si cet indice est supérieur à 25, on est en situation de surpoids. Si l’indice est supérieur à 30, on parle alors d’obésité. Différents facteurs peuvent expliquer le surpoids ou l’obésité. On parle notamment souvent de prédispositions génétiques ou héréditaires. Il est vrai que l’on voit souvent des situations de surpoids toucher des familles entières ou du moins une grande majorité de ses membres. Alors, qu’en est-il ? Et si ces prédispositions existent, le surpoids est-il inéluctable ?
Les facteurs génétiques à l’origine du surpoids
On l’observe facilement en voyant la concentration de surpoids dans une famille, il existe des prédispositions génétiques au surpoids. Différentes études ont été menées pour tenter de prouver une corrélation basée sur des gènes spécifiques. Une étude de 2007 a notamment mis en évidence l’existence du gène FTO. Les personnes porteuses de ce gène pèsent en moyenne 3 kilos de plus que les non-porteurs. De même, leur risque d’obésité est multiplié par 1,67. Les personnes appartenant à une famille où le surpoids ou l’obésité sont courants doivent alors modifier leurs comportements alimentaires pour éviter de devenir eux-mêmes en surpoids.
Les facteurs environnementaux peuvent faire une différence
Car le point positif est au moins que l’on peut combattre ces prédispositions génétiques. Les facteurs génétiques n’expliquent pas à eux seuls le surpoids général d’une famille. Ce sont souvent les habitudes alimentaires qui sont responsables du poids d’une famille entière. En effet, une famille partage des repas et donc des menus communs. En changeant l’alimentation de la famille entière, on pourra réduire le poids moyen de tous ses membres. De même, ce n’est pas parce que les parents sont en surpoids que les enfants le seront également. Une alimentation moins grasse et moins sucrée associée à un peu d’exercice fera déjà une grande différence dans la santé et le poids d’une famille.
De bonnes habitudes au quotidien pour contrer la fatalité
Alors qu’en France le taux de surpoids a été multiplié par 2 en 15 ans, le taux d’obésité massive a lui été multiplié par 15. L’obésité infantile est notamment dans la ligne de mire, plusieurs plans du ministère de la santé souhaitent s’y attaquer. Il est donc important de commencer à prendre ou reprendre de bonnes habitudes alimentaires et sportives le plus rapidement possible. Côté alimentation, on privilégiera des aliments naturels pauvres en gras et en sucre. Exit les sucreries, les plats frits ou en sauce, on mettra en avant les légumes, les viandes maigres et les laitages. En complément, on se mettra à bouger pour faire un peu d’exercice. Cela peut être une excellente manière de passer du temps en famille : aller faire une randonnée, jouer au foot ou danser en famille sur ses chansons préférées sont des activités qui plairont autant aux parents qu’aux enfants. Plus une habitude est formée tôt dans la vie d’un enfant, plus elle sera facile à appliquer.
S’il existe un terrain génétique au surpoids et à l’obésité, ce sont plutôt le mode de vie et les habitudes alimentaires qui sont responsables de notre poids. Et on peut modifier ces dernières.