D’un point de vue scientifique, la vigne rouge est l’une des plantes les plus intéressantes. Largement utilisée en phytothérapie pour soulager les symptômes de l’insuffisance veineuse, la vigne rouge joue indirectement un rôle en association avec un régime minceur. Des veines mieux irriguées limiteront notamment la survenue d’œdème et l’apparition de la cellulite.
Origine et usages de la vigne rouge
La vigne rouge est cultivée dans de nombreux pays, dont une variété particulièrement intéressante appelée « vigne des teinturiers ». Plante ligneuse à tige grimpante, dotée de fruits à la forme de petits raisins noirs, elle se caractérise par des feuilles qui se pigmentent pour prendre une couleur rouge intense à l’automne. Les feuilles, les pépins et la peau des raisins sont séchés à un certain stade de leur maturation pour permettre de traiter l’insuffisance veineuse.
Comment la vigne rouge agit-elle ?
La récolte est faite au moment où les feuilles de la vigne rouge contiennent la plus grande quantité d’anthocyanosides, des substances dont les effets rappellent ceux de la vitamine P et son rôle sur la perméabilité des vaisseaux.
Par ailleurs, la vigne rouge contient des polyphénols et des flavonoïdes qui ont un effet protecteur, renforçateur, et stimulant sur les veines et les petits vaisseaux sanguins. La vigne rouge offre ainsi une capacité à réduire les oedèmes, à combattre l’insuffisance veineuse et la fragilité capillaire cutanée par l’accroissement de la résistance des vaisseaux et la diminution de leur perméabilité.
Les tanins de la plante favorisent la contraction des cellules musculaires des vaisseaux et facilite le reflux vers le coeur du sang accumulé dans les membres inférieurs.
La présence de proanthocyanidols dans les feuilles offre une action anti-radicaux libres et une stabilisation du collagène dans les membranes capillaires.
Une plante intéressante dans la prise en charge du surpoids
La vigne rouge n’est pas directement impliquée dans le cadre d’un régime minceur au même titre que les plantes « brûle-graisses » comme l’orange amère, le thé vert, le guarana, la prêle, le frêne ou le maté qui activent la combustion des graisses. Cependant, elle s’avère intéressante dans la prise en charge du surpoids. Ses propriétés veinotoniques permettent de tonifier la paroi des veines et des capillaires et d’aider ainsi à lutter contre l’oedème lié à la rétention d’eau.
On lui attribue le rôle de protecteur des artères pour les personnes à l’alimentation riche en gras présentant un risque vasculaire élevé. La vigne rouge est également une plante recommandée aux diabétiques et aux personnes hypertendues connus pour leur fragilité capillaire.
La vigne rouge soulage les varices et les jambes lourdes. Les polyphénols contenus dans la vigne rouge préviennent l’oxydation du cholestérol qui pourrait s’accumuler dans la paroi des vaisseaux avec les risques d’athérosclérose éventuels.
Elle réduit les oedèmes grâce à la présence d’oligo-proanthocyanidines qui permettent à l’eau de s’extraire des vaisseaux devenus fragiles et perméables à l’eau. La cellulite, souvent liée à des problèmes de rétention d’eau peut être traitée en amont avec la vigne rouge.
Plante incontournable en phytothérapie, la prise de vigne rouge prise en infusion ou sous forme de compléments alimentaires est une médication particulièrement recommandée en association avec un régime minceur.
