Dans un régime, le nombre de calories apporté par les aliments est très important. Certains produits cependant posent question. Mais il n’y a pas que des poissons chez votre poissonnier : parmi les coquillages ou autres mollusques, on trouve notamment une famille de bêtes à tentacules, poulpe, calmar ou seiche. Si cette dernière est délicieuse, a-t-elle sa place dans nos menus minceur ? Vous séchez ? Alors lisez la suite !
La différence entre seiche, poulpe et calmar
Il est important de différencier toutes ces petites bêtes à multiples bras. Dans la famille des céphalopodes -puisque c’est ainsi qu’on les nomme- on trouve le poulpe (ou pieuvre), le calmar (ou encornet) et la seiche. Le plus facile à identifier est le premier de la liste : c’est le plus gros et il possède notamment ces grosses tentacules à ventouse qui rougissent à la cuisson. Le calmar et la seiche sont plus similaires : ils ont tout deux un corps fuselé et de petites tentacules. La différence est que la seiche contient un os plat et est blanche à rainures noires quand le calmar est plutôt rosé. Nous nous concentrerons aujourd’hui sur cette dernière pour savoir ce qu’elle nous apporte exactement.
Les valeurs nutritionnelles de la seiche
La seiche a l’avantage de se manger de la tête aux pieds, ou plutôt aux tentacules -encre y compris. Elle est peu calorique avec seulement 75 calories pour 100 grammes et comme tous les mollusques, très peu grasse avec seulement 0.7 grammes de lipides. Elle comblera en outre suffisamment vos besoins en protéines puisqu’elle en contient tout de même 16 grammes. Elle regorge également de nutriments excellents pour la santé comme le phosphore, le sélénium, le cuivre ainsi que de la vitamine B2, B6 et B12, et des Omega 3. Seul défaut : elle est riche en Sodium et donc en sel. Attention à bien équilibrer vos repas pour ne pas surcharger.
Cuisiner la seiche dans l’optique d’un régime
La seiche est vendue fraîche, entière ou déjà préparée chez votre poissonnier ; ou encore surgelée, mais vous perdrez certaines de ses qualités nutritionnelles. Débarrassé de sa peau, le céphalopode peut se consommer cru ou cuit : on consomme ainsi le chapeau entier pour le farcir, ou découpé en rondelles ou en lanières ; on mange également les tentacules quand elles sont bien nettoyées, et enfin son encre ajouté à un risotto ou à des pâtes.
N’hésitez pas à piocher dans le répertoire de la cuisine espagnole pour l’accommoder : faites-la mariner dans du jus de citron avec de l’ail et des herbes avant de la saisir à la plancha par exemple. Excellent moyen de cuisson, il saisit la chair immédiatement sans demander d’ajout de matière grasse. Pensez à quadriller la chair de votre mollusque pour éviter que celui-ci ne se recroqueville sur lui-même. Vous pouvez également cuire la seiche à la sétoise en plongeant ses morceaux dans une sauce tomate maison allégée.
Encore mieux pour un régime sans graisses, tournez vous vers la cuisine japonaise : crue (et de bonne qualité) la seiche se mange en sushi ou en sashimi. Cuite, les recettes nippones conseillent de plonger les seiches 30 secondes dans un bouillon parfumé.
Calorique la seiche ? Que nenni ! Encore mieux : toutes les recettes traditionnelles permettent d’accommoder la seiche de manière ultra saine et sans gras. Elle vous apportera suffisamment de protéines et ouvrira la porte à un tout nouveau répertoire de goût.. Qui a dit que régime rimait avec privation ?