Ce petit haricot en mousse est devenu en peu de temps la star des piscines et des cours d’aquagym. Utilisé en cours de natation pour permettre aux apprentis nageurs de se concentrer sur les mouvements des bras, il a aussi d’indéniables atouts pour les sportifs confirmés qui souhaitent travailler leur musculation et leur silhouette.
Le tout est de savoir précisément comment positionner le pull buoy et l’utiliser.
A quoi ça sert, un pull buoy ?
Le pull buoy est une sorte de haricot ou d’osselet en mousse de natation, celle dont on fait les planches et les flotteurs, plus stable que les flotteurs gonflables. Il est cintré en son milieu car il est destiné à se placer entre les cuisses ou entre les chevilles pendant la nage.
On peut aussi attacher les chevilles par un élastique, afin d’être sûr de bien immobiliser les jambes et de concentrer ainsi tout le travail sur le haut du corps : bras, épaules, abdominaux.
L’avantage est qu’il peut être utilisé avec toutes les nages, brasse, crawl, dos crawlé et papillon, mais il convient de choisir la nage et les exercices les plus adaptés à votre morphologie.
Comment utiliser le pull buoy ?
La première évidence est que sans les jambes, les bras et les épaules doivent travailler beaucoup plus pour que l’on avance : le pull buoy est donc tout indiqué si l’on veut particulièrement développer les muscles des bras et des épaules et en augmenter le volume. A vous les épaules de nageur d’Alain Bernard, surtout si vous l’associez à des plaquettes dans les mains, qui augmentent encore la résistance de l’eau !
Mais son action ne s’arrête pas là. En effet, sans l’action stabilisatrice des jambes, le corps du nageur va avoir tendance à osciller davantage de droite à gauche et inversement.
Il faut donc faire travailler intensément les abdos et les dorsaux pour stabiliser la position dans l’eau : la nage avec un pull buoy a donc tous les avantages d’une séance de gainage, mais toujours avec les petits plus de la piscine, à savoir les mouvements doux et non-traumatisants pour les articulations.
Une technique adaptée à tous ?
Oui, mais avec des précautions ! La première est de savoir si vous souffrez de mal de dos, notamment au niveau des lombaires. Si tel est le cas, il faut savoir que le pull buoy fait remonter les cuisses ou les chevilles vers la surface : en crawl, brasse ou papillon, vos lombaires vont souffrir. Limitez-vous donc au dos crawlé. C’est surtout vrai lorsqu’on le place aux chevilles, moins aux cuisses.
Avant de démarrer votre séance, soyez donc prudent et demandez-vous dans quel sens vous allez nager et ou mettre votre pull buoy.