La moule est un petit coquillage bivalve qui grandit principalement sur des bouchots, en Normandie, en Bretagne ou en Charente. Elle est présente au mieux de sa forme sur nos tables de fin mai à mi-décembre. Petite en général, elle peut cependant afficher une taille respectable lorsqu’elle vient d’Espagne. Savoureuse et se prêtant à de multiples préparation estivales – comme la mouclade, ou hivernales – comme les moules au gratin, il semble qu’elle rassemble toutes les qualités pour être une alliée minceur de premier plan.
La moule : carte d’identité nutritionnelle
Avec un apport énergétique de 86 kcals pour 100 g la moule est un aliment léger et facile à digérer. Elle est composée à 67% de protéines – 12 g pour 100 g, à 21% de glucides – des sucres assimilables, et à 13% de lipides. Son pouvoir de satiété élevé en fait une alliée de choix dans un régime amincissant puisqu’il n’est pas besoin de s’en gaver pour que la sensation de faim s’estompe. Avec son index et sa charge glycémique faible, la moule n’augmente la glycémie que dans de faible proportions : un avantage important dans le cadre d’un régime amincissant puisque le yoyo de la glycémie – et donc de l’insuline – favorise la prise de poids.
En revanche, elle possède une densité nutritionnelle très élevée – ce qui veut dire qu’elle est nourrissante malgré son faible volume et que les calories qu’elle apporte ne sont pas vides puisque accompagnées d’une kyrielle de nutriments – en particulier la vitamine B 12 dont elle couvre nos apports journaliers recommandés à 500 % – tous favorables à notre métabolisme, et donc à la préservation de notre ligne. En outre la moule – particulièrement la moule crue – présente un ratio intéressant entre acides gras oméga-6 et oméga-3, dont les bénéfices pour le métabolisme sont depuis longtemps maintenant établis.
Elle est enfin gorgée de nombreux sels minéraux : elle est à cet égard particulièrement riche en phosphore, en potassium, en magnésium et en calcium et propose surtout un apport important de l’indispensable fer avec 7,9 mg pour 100 g de chair. Bref, tout ce dont on a besoin quand on suit de près sa ligne et qu’on ne veut pas prendre un gramme sans pour autant être carencé !
Les moules : comment les consommer pour rester mince ?
En bonus, les moules recelant un petit quota de glucides – 3 g pour 100 g, et de lipides – 2,8 g pour 100 g, ce qui leur confère respectivement une saveur légèrement douce et les rend moelleuses à la dégustation, elles ne sont pas une punition pour ceux/celles qui surveillent leur ligne.Autre avantage de poids pour ces mollusques : elles peuvent parfaitement se consommer crues ou cuites et être cuisinées sans le moindre ajout de matières grasses.
C’est par exemple le cas de la célèbre recette des moules marinières qui ne réclame qu’oignon, échalote, persil et vin blanc – dont même l’alcool partira en fumée lors de la cuisson. Si vous êtes au restaurant, un plat de moules peut s’avérer une solution intéressante pour ne pas rompre la convivialité tout en surveillant votre poids : il suffit de ne pas consommer la sauce si elle contient de la crème et – bien sûr – de faire l’impasse sur les frites qui les accompagnent ordinairement…