C’est une idée qui peut sembler farfelue, et pourtant, de nombreux spécialistes (dont des nutritionnistes réputés) se sont penchés sur la question : et si les hormones étaient en partie responsables d’une prise de poids ? De cette théorie sont ainsi nés plusieurs régimes alimentaires, basé avant tout sur le profil hormonal, car une méconnaissance de celui-ci serait à l’origine de nos kilos en trop…
Le principe du régime hormonal
Chacun et chacune possèderait un profil hormonal type (susceptible de créer des dérèglements pondéraux), dont il faudrait absolument prendre en compte avant d’entamer un régime pour mincir (car les hormones possèdent une action non négligeables sur les cellules adipeuses) : c’est le principe du régime hormonal, qui, une fois suivi avec assiduité, permettrait de perdre jusqu’à 8 kilos en un mois (ce régime n’étant à pratiquer que pendant 4 semaines). Pour les spécialistes de la nutrition, pour mincir vite il faudrait donc absolument respecter son profil (la perte de poids quasiment inexistante étant souvent due à un régime qui ne le respecte pas). Ces derniers ont ainsi dégagé trois profils particuliers…
Le profil insulinique
Ce profil se caractérise notamment par un solide appétit (on mange d’abord par plaisir et gourmandise), des grignotages intempestifs plutôt sucrés, une somnolence après le repas et une tendance au diabète. Il est donc conseillé de limiter pendant 4 semaines (la durée du régime) les aliments riches en graisses ou en sucres (confiseries, charcuterie, gâteaux, viandes et produits laitiers gras…) ainsi que les grignotages, tout en privilégiant les féculents (riz, pâtes…) qui affichent un indice glycémique bas (leurs fibres ralentissant le passage dans le sang des graisses).
Le profil leptine
Ce profil se caractérise par la prise de repas légers (voire même des sauts de repas), une préférence pour la volaille et le poisson (le gras n’étant pas apprécié, tout comme le café) et une tendance à la constipation. Il est donc conseillé de limiter les sucreries, les biscuits, le chocolat ainsi que les desserts sucrés, les viandes et fromages gras (y compris la charcuterie), de manger à heure fixe (sans sauter de repas), et de privilégier les volailles, le poisson, les légumes verts, les féculents et les aliments riches en fibres qui apportent un effet de satiété efficace.
Le profil stress
Ce profil se caractérise par une préférence très affirmée pour le salé, avec une nourriture considérée comme apaisante. Le ventre est souvent gonflé, les nuits pas forcément reposantes (car le sommeil est mauvais), le poids varie sans raison apparente et l’irritabilité est omniprésente. Il est donc conseillé de limiter certaines viandes comme le porc et le mouton, les poissons gras, les plats préparés et/ou en sauce ainsi que les fruits et légumes délicats à digérer (comme l’artichaut, le chou ou le raisin). Les crustacés, la viande maigre et les légumes verts sont à privilégier, ainsi que les fruits très mûrs, plus digestes.
Le profil mixte
Certaines personnes peuvent correspondre à deux profils en même temps :
– l’insuline/leptine, qui se caractérise par des repas frugaux (voire des oublis) et une alimentation très sucrée– l’insuline/stress, qui se caractérise par un besoin de manger pour déstresser (de préférence des aliments sucrés)– le leptine/stress, qui se caractérise par de légères pertes de poids sans explication (une perte vite récupérée sur la balance)
Le régime hormonal, basé sur une différence de besoins nutritionnels, permettrait donc de maigrir plus facilement et plus rapidement… Mais il faut réussir à dégager son profil type (afin d’éviter absolument les aliments incompatibles, cause d’une prise de poids), ce qui n’est parfois pas chose aisée !