La Vanderbilt University se trouve à Nashville, dans l’état du Tennessee, aux États-Unis. Cet établissement prestigieux est à l’origine, chaque année, de plusieurs études portant sur la santé et, plus particulièrement, sur la nutrition et l’impact de l’alimentation sur la prise de poids. Sa dernière étude, fraîchement publiée, s’intéresse sur le rapport entre grignotage et kilos en trop et met en lumière les conséquences désastreuses du sentiment de culpabilité.
La nécessité de trouver le point d’équilibre
Si certains régimes savent faire la part des choses et recommandent de manger un peu de tout, en petites quantités, pour mincir, d’autres font une chasse aux sucres et aux graisses sous toutes leurs formes, ce qui engendre rapidement un sensation de frustration. Celle-ci, dans la plupart des cas, est génératrice de baisse de moral et surtout d’excès dès que le régime s’achève. Au contraire, l’étude de la Vanderbilt University pointe l’importance, pour chaque personne, de trouver son point d’équilibre, entre une nutrition saine et la dimension de plaisir par l’alimentation. Les chercheurs sont en effet partis de l’idée qu’il est illusoire et inutile de supprimer tous les petits plaisirs gustatifs. Ils peuvent être consommés si l’on part du principe que leur quantité est contrôlée et toujours très inférieure à celle d’aliments bons pour la ligne.
Un repas bon pour la ligne et bon pour le moral
Les chercheurs ont ainsi établi que des personnes consommant un repas composé aux trois-quarts d’aliments sains et pour un quart de nourriture riche, comme des frites ou des gâteaux, jugent leur repas suffisamment savoureux et satisfaisant pour ne pas grignoter jusqu’au repas suivant. En revanche, les volontaires ayant dégusté un repas de régime cuisiné avec seulement des aliments hypo-caloriques seront bien plus tentées par un goûter. Anticiper les besoins de l’organisme en lui donnant un aliment satisfaisant et bon pour le moral est ainsi excellent pour limiter les fringales et donc la prise de poids.