50 à 80 % des femmes enceintes en souffrent, surtout en fin de grossesse. Le matin, tout va bien, mais le soir, avec la fatigue, les chevilles gonflent et ont cette aspect typique qui caractérise la rétention d’eau.
Le phénomène s’accentue durant les derniers 5 mois de grossesse. Il n’y a pas de solution miracle, mais quelques précautions peuvent atténuer le phénomène.
Une alimentation saine pendant la grossesse
Si vous avez des antécédents, il est important d’adopter les bons gestes dès le début de grossesse. Cela concerne d’abord l’alimentation. Il faut absolument boire beaucoup d’eau, pour aider à l’élimination des surplus dans le corps.
Bannissez toutes les préparations hyper salées que sont les chips, les cacahuètes et de façon générale les biscuits apéritifs, car le sel retient l’eau. Abusez au contraire des aliments que sont les fruits et les légumes.
Les bons gestes contre les chevilles enflées
Pour éviter les douleurs et les démangeaisons, écoutez votre corps. Ne restez pas debout trop longtemps. Adieu les talons hauts, adoptez une paire de chaussures avec des talons de 3 à 4 centimètres, dans lesquelles vous vous sentirez bien lorsque vous irez prendre l’air.
Car il est aussi très important de rester active, de marcher et de nager. Nous vous conseillons des douches froides en jets remontants de la cheville vers le genou ou des bains de pieds remplis de glace si les chaleurs sont là.
Les massages sont également excellents. À partir du quatrième mois de grossesse, vous serez autorisée à utiliser les huiles essentielles de lavande fine et de citron (ne vous exposez pas au soleil ensuite).
Mettez une goutte d’huile dans une cuillère à soupe d’huile d’amande douce et massez-vous les extrémités. Enfin, dès que vous le pouvez, surélevez vos jambes.
Les dangers des jambes lourdes : se faire accompagner
Quoique le phénomène soit courant, ne surestimez pas votre état. Il est important d’expliquer à votre médecin vos symptômes, car les membres gonflés de manière disproportionnée peuvent cacher des risques d’hypertension, voire de pré-éclampsie.
Même sans cela, c’est votre praticien qui pourra vous prescrire des moyens de vous soulager, tels que des bas de contention ou de l’homéopathie. Prenez soin de vous et de votre enfant, reposez-vous et adoptez les bons gestes, tout en gardant près de vous l’oreille d’un médecin qui sait de quoi il retourne.