La documentation existante sur l’IMC des sportifs explique, au mieux, très mal son intérêt, au pire, dérive complétement de son principe.L’IMC n’a absolument jamais mesuré la masse graisseuse d’une personne (sportive ou non), comme il est parfois indiqué : elle mesure la masse CORPORELLE. La masse corporelle comprend la masse graisseuse, musculaire et osseuse. C’est ensuite et uniquement ensuite que d’autres outils moins génériques viennent affiner l’analyse, ce qui se révélera d’autant plus utiles pour des personnes ayant besoin de données précises, tels que les sportifs professionnels.
Le calcul de l’IMC pour une femme sportive
L’IMC est calculé en divisant le poids par la taille (en mètres) au carré. Ensuite, que vous soyez « obèse », « normale » ou « en surpoids » (c’est cette fois au niveau sémantique que le bât blesse), vous déterminerez quelle est la part de graisse et de muscle. Tout d’abord, mesurez votre tour de taille. Une femme sportive doit avoir un tour de taille inférieur à 80 cm. Aussi, une prise des plis adipeux par une pince spéciale est utilisée par la médecine du sport, afin de déterminer le pourcentage de masse graisseuse. Plus sophistiqué, l’impédance-mètre fait circuler un courant électrique dont les variations sont directement liées aux masses maigres et graisseuses. Le scanner DEXA va même jusqu’à localiser les deux types de masses (les sportives ont ainsi un angle d’attaque plus précis). Pour les femmes, l’OMS établit ainsi la norme de masse grasse entre 20 et 29% du poids.
Conclusion
Contrairement à ce que l’état de l’art veut faire entendre, ces méthodes et instruments permettent bien de mesurer l’IMC d’une femme sportive, mais simplement de manière plus précise et complémentaire.