Alors qu’un nombre croissant de personnes dit se rendre dans un fastfood au moins une fois par semaine, une étude réalisée par l’Université de l’Illinois à Chicago pointe les excès caloriques qu’une telle alimentation engendre mais surtout les méfaits qu’elle peut entraîner. Ces conclusions ainsi que les chiffres détaillés viennent d’être publiées dans la revue américaine Public Health Nutrition.
Un repas plus calorique que celui consommé chez soi
L’étude a porté sur une comparaison entre un dîner à la maison, dans un fastfood et dans un restaurant traditionnel. Sans grande surprise, le repas consommé chez soi est le moins calorique ainsi que le plus équilibré. En revanche, l’étude révèle que manger au fastfood apporte en moyenne 194 calories supplémentaires mais aussi un apport de graisses saturées, de sucres et de sodium bien supérieur. Manger au restaurant apporte 204 calories de plus qu’un repas à la maison, un chiffre surprenant car il est supérieur à celui du fastfood. En revanche, la nourriture du restaurant a un apport moindre en graisses, sucres et sodium.
Prendre le temps de manger pour mieux mincir
Cette étude s’est également intéressée à la manière de consommer les aliments. Elle pointe l’importance d’organiser un vrai repas, au cour duquel on mange assis, sans faire aucune autre activité. Le repas en famille semble ainsi le plus équilibré et diversifié sur le plan alimentaire mais aussi celui le plus bénéfique pour l’organisme.
Une étude nutritionnelle et politique
Au-delà des recommandations de diététique, cette étude pointe une réelle inégalité sociale devant les problèmes de surpoids et d’obésité. Réalisée dans les grandes villes américaines, elle met en évidence que le classes sociales les plus défavorisées sont les premières victimes de cette malbouffe, un repas au fastfood ne coûtant que quelques dollars, contrairement à un plat faisant la part belle aux crudités et aux céréales. Une fois de plus, l’American Cancer Society tire la sonnette d’alarme et espère, avec cette étude, sensibiliser encore plus l’attention des populations et des pouvoirs publics sur la question.