Une étude scientifique vient de démontrer que les femmes, plus que les hommes, se tournent vers le grignotage quand leurs émotions sont instables. Ce qui peut expliquer une prise de poids plus évidente à certaines périodes de leur vie.
Des compensations coûteuses en calories
Une étude aussi poussée sur le rapport entre émotions et habitudes alimentaires est une première. Publiée récemment dans le Journal of Nutrition, une recherche comportant six enquêtes alimentaires, a été menée auprès d’un groupe de 30,240 adultes, (hommes et femmes). Celle-ci a permis de mettre en évidence que les femmes compensaient plus facilement que leurs compagnons un dérèglement émotif par une « douceur » alimentaire. Les chocolats pralinées, les pâtisseries, les bonbons et les croustilles sont arrivés en tête de la liste des compensations favorisées par ces dernières. Des choix à risque pour la ligne et pour la santé…
Solutions en cas de crise
Un état émotif perturbé peut être consécutif à un incident qui le déclenche ou à la prise d’un médicament. Par ailleurs, très souvent, la tristesse ou une dépression légère s’installe progressivement ; ainsi, on dispose de la possibilité de régler le problème avant qu’il ne s’aggrave. Un moyen efficace de ne pas se tourner vers le grignotage pour se consoler est de ne pas s’enfermer dans une bulle solitaire. C’est le temps d’aller visiter un ou une amie, de faire un peu de lèche-vitrines entre filles, ou de suivre un cours en groupe pour vous changer les idées. Si vous projetiez de faire un peu de bénévolat, l’occasion est favorable. Profitez-en pour vous adonner à votre sport favori ; ainsi, vous garderez la forme et perdrez quelques kilos, si tel est votre objectif. De plus, comme la pratique d’une activité physique produit des endorphines, les hormones dites « de bonheur », vous ne pourrez que vous sentir mieux après un entraînement.