Un IMC inférieur à 10 correspond au grade V de la dénutrition, soit le cas le plus extrême de la catégorie. En deçà de 18,5 (valeur de référence), vous souffrez d’insuffisance pondérale, selon 5 niveaux de dénutrition. Le grade V correspond à un état de famine avancée et les dangers de mort peuvent être imminents. Dans l’absolu, vous rencontrez des troubles neuromusculaires, digestifs, alimentaires et osseux majeurs.
Risques d’un IMC inférieur à 10
Les risques d’ostéoporose et d’anémie augmentent substantiellement. Vos os sont fragilisés et le risque de fracture est grand. L’arthrite, avec un déficit hormonal, entrave également bon nombre de mouvements articulaires. L’anémie est marquée par une insuffisance d’hémoglobine, entraînant des fatigues brutales, des étourdissements et des douleurs articulaires. L’hypotension provoque des vertiges voire des évanouissements. Le manque de régulation de la glycémie augmente considérablement les risques de diabète.
Les troubles cardio-vasculaires et les risques d’attaques cardiaques sont démultipliés, notamment à cause de l’hypertension artérielle. Les femmes peuvent également devenir infertiles, tandis que les enfants ont beaucoup plus de chances de devenir diabétiques. D’une manière générale, c’est le système immunitaire qui est fragilisé, avec un risque d’infections et de maladies nettement plus important.
Relativiser et analyser un IMC inférieur à 10
Les cas d’un IMC inférieur à 10, bien qu’alarmants en apparence, ne sont pas le monopole des populations désœuvrées et ont pu être rencontrées par des mannequins et/ou personnes anorexiques aujourd’hui hors de danger voire en bonne santé. De plus, l’IMC est un outil générique et utile qui peut être affiné par des indicateurs sous-jacents qui en précise le sens. Son interprétation peut être affinée avec les indices de masse graisseuse, corporelle et musculaire.