Selon les plus récentes statistiques, une femme sur trois et un homme sur quatre souhaitent perdre du poids. Une étude approfondie s’est penchée sur la question et sur les développements du marché qui en découlent.
Un marché lucratif
Une étude de la Sofres pour Le Quotidien du Médecin est arrivée à la conclusion que le marché de la minceur en France rapporte aujourd’hui 1,52 milliards d’euros chaque année. Si, par exemple, entre 10 et 12% de Françaises seulement ont recours aux instituts esthétiques pour perdre du poids, un nombre beaucoup plus important d’entre elles s’orientent vers les produits de soin pour amincissement, les régimes et diètes de toutes sortes. Il faut dire que le choix de ressources d’information (et de publicité…) ne manque pas : livres, émissions télé et radio, magazines papier et webzines, forum et sites spécialisés. Dans notre société, où la vie est devenue trop sédentaire et le stress de plus en plus généralisé, les repas (souvent trop riches en gras, en sucre et en sel) pris à la sauvette font désormais partie du quotidien de bien des gens. D’où la prévision que le marché de la minceur semble promis à un bel avenir.
Les chiffres en France
À elle seule, la France compte 4,2 millions d’obèses et 13 millions en surpoids ; ces statistiques totalisent 39 % de la population de ce pays ! Si la tendance se maintient, il est estimé qu’autour de 2020, ce total pourrait être augmenté de 20 %. Chez les femmes, le besoin de perte de poids se manifeste davantage chez les 25 à 34 ans (surtout après une grossesse) et les 50 à 65 ans, qui sont en post-ménopause. C’est surtout dans le milieu socioprofessionnel que l’on retrouve le plus fort pourcentage (80%) de gens concernés par leur excès de poids; dans le monde rural ou ouvrier, cette préoccupation a été évaluée à 57%. Selon l’INSEE, la croissance annuelle des instituts de beauté en France est passée à 23% (surtout des femmes, âgées de 18 à 65 ans).
Parmi les personnes interrogées dans cette étude, 70% consultent leur médecin de famille avant de se lancer dans une démarche de perte de poids, alors que 10% s’adressent directement à des centres esthétiques spécialisés.