Pourquoi mettre la joue de bœuf au menu dans le cadre d’un régime minceur ?
La joue de bœuf : une bonne source de fer et d’autres minéraux pour un apport calorique limité
Même si l’on entreprend un régime minceur, le corps a des besoins inamovibles qui, s’il en est privé, peuvent mettre la santé en péril. C’est le cas du fer : le noyau de toute cellule d’hémoglobine. En cas d’anémie ou notamment chez les femmes pendant les menstruations, ces besoins en fer sont naturellement accrus. La viande de bœuf en général en fournit une bonne quantité – et qui plus est biodisponible, surtout quand elle est consommée en association avec des légumes verts – mais, plus spécifiquement, la joue de bœuf présente le double avantage d’être peu calorique avec ses 112 calories aux 100 grammes quand elle est crue contre 182 en moyenne pour les autres viandes, et de fournir dans les mêmes proportions 23% des apports journaliers recommandés en fer. En prime, 100 grammes de joue de bœuf vous apporteront 27 % des apports recommandée en zinc, 26% de ceux en sélénium et 23% en fer et rien moins que 100% des besoins quotidiens recommandés en vitamine B12, 29% des ceux en vitamine B3 et 11% de ceux en vitamine B9.
La joue de bœuf : une excellente source de protéines
Dans le cadre d’un régime minceur, il est indispensable de ne pas voir fondre sa masse musculaire. D’abord parce que le but est de se débarrasser de sa graisse superflue et non de ses muscles et, d’autre part, les muscles étant naturellement « gourmands » en hydrates de carbone, plus vous en avez, moins ces hydrates de carbone se métabolisent en graisses… disgracieuses. La joue de bœuf étant une excellente source de protéines de bonne qualité (20 grammes pour 100 grammes), elle vous aidera à rénover vos muscles sans vous faire grossir. En effet, elle est pauvre en lipides (3,4 grammes pour 100 grammes) et les acides gras mono-insaturés (1,5 g) et polyinsaturés (0,4 g) l’emportent ensemble sur les acides gras saturés (1,5 g). Or, on sait que les deux premiers sont connus pour abaisser le taux du « mauvais cholestérol » et pour augmenter celui du « bon cholestérol ».
La joue de bœuf : comment la cuire pour qu’elle conserve ses propriétés bienfaisantes ?
La joue de bœufun morceau de viande ferme répertorié parmi les abats et, autre avantage, peu cher. Elle nécessite donc des cuissons longues qui ont l’avantage de pouvoir s’effectuer sans matière grasses. Il s’agit de la cuisson pochée dans un bouillon aromatique jamais porté à ébullition dont vous n’oublierez pas de boire le bouillon, car certains des acides aminés de la viande s’y seront dispersés. La cuisson à la vapeur, avec ou sans autocuiseur vous permet d’utiliser nombre d’épices et aromates dont le goût sera magnifié par cette méthode et vous évitera d’ajouter des corps gras pour un effet similaire. Quant à la cuisson à l’étouffée convient aux viandes à chair ferme. Elle se fait dans une cocotte en fonte, à feu doux, avec un peu d’eau, des aromates et des herbes. Cette cuisson lente nécessite toutefois une surveillance régulière et d’arroser votre joue pour éviter qu’elle ne se dessèche. Vous pouvez aussi la faire rôtir longuement au four pendant 4 ou 5 heures afin de l’attendrir mais sans jamais dépasser les 180° afin de ne pas altérer ses propriétés nutritives.Ces différents modes de cuisson, qui ne nécessitent presque aucun corps gras sont particulièrement bien adaptés à la cuisine santé et minceur.
Enfin – petit plus – le lendemain : vous pourrez déguster votre joue de bœuf froide, effilochée ou en tranches, agrémentée d’une salade assaisonnée d’une vinaigrette légère au bouillon de la veille : c’est un délice goûteux et non coupable, puisqu’il ne vous fera nullement prendre du poids !