Un IMC (Indice de Masse Corporelle) compris entre 10 et 12,9 correspond au grade IV de dénutrition. C’est la deuxième valeur la plus faible sur une échelle de dix intervalles. Une dénutrition d’un tel niveau entraîne des risques majeurs pour la santé : ostéoporose, hypotension, fatigue, arthrite, atrophie musculaire, troubles alimentaires et digestifs sévères.
Les risques liés à une forte insuffisance pondérale
De manière générale, votre système immunitaire est considérablement affaibli, et les fonctions normales du corps fonctionnent beaucoup moins bien. Les risques d’infections et de maladies sont donc démultipliés. Les troubles alimentaires et l’ostéoporose font notamment partie des risques les plus fréquents. Viennent ensuite l’anémie, les troubles cardiovasculaires et le diabète de type 1. L’ostéoporose est marquée par une fragilisation des os et une augmentation significative du risque de fractures.
L’anémie correspond à une insuffisance d’hémoglobine, dont les symptômes regroupent la fatigue, les essoufflements, ou encore les douleurs musculaires. Le diabète de type 1 est également très risqué, notamment du côté des enfants, avec des symptômes directement relatifs à l’amaigrissement. Pour les femmes, le risque d’infertilité beaucoup plus important. L’hypertension et les risques d’attaque cardiaque augmentent enfin considérablement.
Lire et interpréter un IMC compris entre 10 et 12,9
Très en deçà du seuil normal de 18,5, un tel IMC est le signe d’une maigreur extrême et caractérisée. Seule une partie infime de la population française présente un IMC compris entre 10 et 12,9. En 2009, 3,6% de la population française comptait un IMC inférieur à 18,5 (un chiffre très semblable à celui enregistré au Canada). Enfin, pour mieux interpréter l’IMC, 3 indicateurs utiles peuvent se greffer à l’analyse. La masse corporelle est en effet relative à la masse graisseuse, musculaire et osseuse.