Une étude australienne récente a démontré que, sur le long terme, il n’est pas plus efficace de perdre des kilos lentement que de le faire rapidement. Cette conclusion arrive à l’encontre de tout ce qui a été affirmé précédemment sur la question.
Une étude aux conclusions étonnantes
Pour procéder à cette étude (publiée dans la revue médicale The Lancet), l’équipe de chercheurs de l’Université de Melbourne (Australie) a réuni un groupe constitué de 204 hommes et femmes présentant de l’obésité. La moitié d’entre eux ont suivi un régime hypocalorique (500 à 800 calories par jour) pendant 12 semaines, alors que l’autre groupe n’a fait que réduire son apport alimentaire habituel de 500 kcal par jour pendant 36 semaines. Les deux groupes ont ensuite été suivis pendant trois semaines pour observer s’il y avait reprise de poids ou non. Il s’est avéré qu’environ 70% de l’un et de l’autre groupe avait retrouvé une partie des kilos perdus dans les semaines suivant le régime. Par ailleurs, 80% des personnes fidèles au régime hypocalorique avaient atteint le poids-santé visé, contre seulement 50% du deuxième groupe. Il a également été constaté que plus de personnes faisant partie du deuxième groupe ont abandonné leur régime avant la fin.
Perte rapide = plus de motivation
Ces chercheurs sont d’avis que le fait de perdre du poids plus rapidement aide les participants à poursuivre leur régime. Ils expliquent ce résultat par le fait que l’organisme, étant privé de sucres, brûle plus de graisse et produit des corps cétoniques, des substances utiles pour réduire l’appétit. Par contre, à long terme, l’un comme l’autre groupe ont repris une partie du poids perdu après l’arrêt du régime.
La solution
Pour maigrir durablement, la phase dite de transition est donc essentielle pour ne pas retrouver les kilos perdus pendant un régime. Si on se remet à manger exactement comme on le faisait avant d’entreprendre un programme minceur, le corps – heureux de ne plus être privé – se hâtera d’emmagasiner toutes ces nouvelles calories.
En réintroduisant très graduellement les aliments un peu plus caloriques, on habitue l’organisme à ne pas stocker les graisses aussi rapidement.