L’alimentation émotionnelle consiste à manger sans avoir faim, car nos émotions négatives nous poussent à nous jeter sur des aliments sucrés, gras ou encore salés. Il existe des techniques pour mieux gérer cette tendance et retrouver un équilibre alimentaire qui permette de garder la ligne sereinement.
Conseils pour mieux apprivoiser l’alimentation émotionnelle
Colère, angoisse, stress, ennui : tout est bon pour déclencher l’envie de se jeter sur une tablette de chocolat ou un paquet de chips, en particulier le soir. Pour parvenir à réguler cela, l’idée n’est pas de se mettre au régime, mais de s’attaquer à la source du problème : la gestion des émotions négatives.
L’idée n’est pas de les supprimer, ce qui serait impossible, ou de les réprimer, car elles ressortiront toujours d’une manière ou d’une autre, mais d’apprendre à les reconnaître et à les accepter;
Pour cela, il est efficace de tenir un petit journal personnel où l’on note chaque jour ce que l’on a ressenti comme émotion et l’envie que cela a provoqué au niveau de la nourriture.
Le pas suivant est d’apprendre à accepter la présence de ces émotions, mais de les détacher du fait de craquer. Ce n’est pas une étape facile, mais on peut commencer par se freiner 3 minutes, puis 10, puis 15, etc. Au bout de quelques jours, voire de quelques semaines, les pulsions alimentaires seront déjà très atténuées.
Comment faire pour construire de nouvelles habitudes favorisant une nutrition saine ?
La gestion brutale d’émotions négatives est souvent rendue difficile par le fait que l’on cumule une série de frustrations tout au long de la journée, plutôt que de prendre du temps pour soi à différents moments… et ce dès le réveil.
Il est important de commencer par manger en conscience et au calme au petit-déjeuner, ainsi que de ménager une vraie pause déjeuner, voire un en-cas détendu au goûter.
Cela peut paraître anodin, mais cela permet de se recentrer, d’apprécier la nourriture et le plaisir de prendre soin de soi, dans un monde où le travail, la vie quotidienne, les enfants et les tâches ménagères peuvent vite conduire à vivre… à côté de soi, ce qui favorise un terrain glissant vers l’alimentation émotionnelle.
Choisir une bonne nutrition plutôt que de se mettre au régime
Comme les craquages émotionnels ne sont pas une méconnaissance des règles basiques de nutrition, mais bien plus une incapacité à gérer ses émotions négatives quand elles surviennent, il est conseillé d’éviter les régimes et de ne pas se priver d’aliments.
L’idée est de reconstruire son rythme personnel, de manger quand on a faim et de manière variée, ce qui signifie sans interdits.
Cela évite d’être en lutte contre soi, de devoir combattre la culpabilité lorsque l’on se fait plaisir, tout en trouvant sereinement de nouveaux moyens de vivre avec ses émotions qui nous dépassent : le sport, l’art, de nouvelles sorties…