Saupoudré sur un bol japonais, le furikake apporte beaucoup de saveurs pour peu de calories. Mais bien sûr, tout dépend de la portion et surtout de la recette que vous avez choisi pour cet assaisonnement japonais.
Furikake : le point sur la nutrition
Les japonais ne cuisent pas leur riz à l’eau salé et n’y ajoutent pas d’épices. C’est le furikake qui se charge d’apporter du goût. Le nom désigne la texture, en poudre ou en paillettes, mais pas le goût puisqu’il existe autant de recettes et d’ingrédients que de cuisiniers.
La version la plus souvent en vente en Occident est une option vegan constituée d’algue séchée, de sésame et d’un peu de sel et de sucre. Comptez 30 calories pour une portion. Une version avec des paillettes de bonite séchée apporte 25 calories pour une cuillère à soupe.
Dans l’ensemble, le furikake est peu calorique. Les ingrédients séchés ou grillés n’apportent pas beaucoup de graisses ni de sucres. L’assaisonnement constitue un boost nutritionnel, et permet de varier son alimentation et éviter les sauces riches. C’est donc un condiment « healthy ».
Comment utiliser le furikake ?
Les chefs occidentaux revisitent le furikake pour relever du caviar servi sur un toast de brioche, ou des chips de légumes anciens. Mais au Japon, on le consomme simplement saupoudré sur un bol de riz. C’est un plat de base dans le pays où le mot « gohan » signifie à la fois « riz » et « repas ».
On le dépose sur le riz encore chaud pour qu’il s’humidifie. C’est un incontournable des Bentos, cette boîte-déjeuner fétiche des japonais. On peut aussi le mélanger directement au riz avant d’en faire des boulettes ou simplement de le servir en bol. L’assaisonnement donne alors du goût à tout le riz, et lui apporte aussi texture et couleur, ce qui plaît aux enfants !
Et c’est une option délicieuse pour réveiller des légumes vapeur, un bloc de tofu grillé ou même des popcorns.
Un furikake sur mesure
N’hésitez pas à préparer votre propre version maison. Choisissez des ingrédients riches en goût : poisson ou fruits de mer séchés, graines et noix, algue nori grillée, épices, sel fumé… Bio ou locaux pour plus de saveur et de nutriments.
N’oubliez pas qu’il s’agit d’un assaisonnement : le furikake doit être bien salé et relevé (piment, wasabi, gingembre…).
Les recettes s’adaptent aux plats qui constituent votre repas. Si vous mangez du poisson avec votre riz, choisissez un furikake aux algues ou au poisson. Si vous mangez de la viande, préférez une version à l’œuf ou au sésame. Quand au tofu, il se prête à toutes les fantaisies, et aux mélanges les plus épicés et forts en goûts.