Les résultats de récentes études scientifiques pourraient bien vous encourager à devenir végétarien au cas où vous souhaiteriez améliorer l’avenir de notre société, mais aussi de notre planète.
Manger vert pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre
La conclusion de l’étude en question peut sembler insolite, mais tombe en fait sous le sens. Notre alimentation carnée est à l’origine d’une importante consommation de ressources naturelles, mais aussi d’émissions de gaz à effet de serre.
Des réalités que la communauté scientifique n’ignore pas. En témoigne notamment les résultats d’une récente étude de la London School of Hygiene & Tropical Medicine menée sur 1 571 personnes. Pour les scientifiques auteurs de l’étude, rien qu’en suivant les préconisations nutritionnelles de l’Organisation Mondiale de la Santé – et donc en consommant moins d’aliments d’origine animale- les habitants du Royaume-Uni pourraient ainsi réduire de 17% leurs émissions de gaz à effet de serre !
Toujours dans le cadre des conclusions de l’étude en question, en plus d’être un remède au changement climatique, une alimentation moins centrée sur les productions carnées permettrait également de diminuer sensiblement les risques de maladies cardio-vasculaires, de crise cardiaque, de diabète de type-2 ou encore de cancers. Au final, les résultats d’un tel changement conduiraient même à une augmentation de l’espérance de vie estimée à 8 mois (soit de respectivement douze et quatre mois pour les populations masculines et féminines) et permettraient même aux services de santé britannique d’économiser 8,1 milliards de livres sterling annuellement.
Une bataille sanitaire, politique et économique
A en croire de tels résultats, les implications de nos choix alimentaires dépassent donc très largement la courbe de nos assiettes.
Aux Etats-Unis, l’autorité du Federal Dietary Guidelines Advisory Comittee chargé d’établir les recommandations nutritionnelles les plus favorables à la santé des personnes a également intégré « l’impact sur le réchauffement climatique » à ses critères. En reconnaissant que le véganisme pouvait, parmi d’autres régimes alimentaires, avoir ses vertus sur notre santé, mais aussi sur notre environnement, l’autorité fédérale a néanmoins dû essuyer les attaques véhémentes de l’industrie de la viande. Un épisode qui rappelle une fois de plus l’importance des enjeux économiques gravitant autour de notre alimentation.
Entre régime propre à préserver notre santé, environnement et lobbies, notre alimentation est en effet plus que jamais au cœur des grandes problématiques de notre société. Une perspective qui fera peut-être de notre coup de fourchette le geste citoyen de demain.